Beyoncé poursuit le rollout de son album Cowboy Carter en dévoilant la tracklist officielle de son disque. Dessus, on retrouve vingt-sept titres. Oui, oui, vingt-sept, et beaucoup de spéculations sur les potentiels featurings. L’artwork de la tracklist est inspiré des designs de posters de Chitlin’ Circuit, une série de spectacles qui permettaient aux musiciens noirs de se produire pendant la ségrégation aux États-Unis.
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C’est une expérience raciste avec la communauté country qui a inspiré Queen B à faire un album country, et avec cette tracklist, encore une fois, elle confirme sa volonté de se réapproprier des narratives volées. Dans cette même tracklist, on retrouve notamment un titre du nom de “The Linda Martell Show”, en référence à l’une des pionnières de la country et l’une des premières artistes noires à avoir connu le succès dans ce genre. Dans son communiqué d’explication de l’intention derrière ce projet, Beyoncé explique avoir plongé dans l’histoire de la musique country, et cet indice supplémentaire confirme que la “reine des abeilles” semble avoir bien fait ses devoirs et que cet album sera rempli de références historiques qu’on se fera un plaisir de décrypter. On se souvient de la cover alternative de Cowboy Carter qui donne un éclairage similaire sur l’intention : dessus, Beyoncé présente le nom de “Beyincé”, le vrai nom de jeune fille de sa mère, Tina, qui est par la suite devenu “Beyoncé” à cause d’une administration américaine raciste.
En parlant de décryptage, la BeyHive semble avoir percé le mystère derrière les couleurs de la tracklist : le rouge serait pour les chansons en solo, le bleu pour les interludes et le blanc pour les collaborations. Plus que quelques heures avant de percer le mystère derrière ce nouveau virage que prendra Beyoncé (et oui, on est dans le déni des leaks).
