Bon, OK. En temps normal, l’open space peut être un lieu de vie et d’embrouilles vite insupportable à cause des décibels, mais cela n’aura échappé à personne : on n’est pas en temps normal. Si le confinement apporte son lot de silences salvateurs, les bruits, même dérangeants, provoqués par les collègues d’antan, peuvent nous manquer.
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Si vous regrettez :
- les courtes conversations téléphoniques ou réelles ;
- le bruit de la photocopieuse ;
- une sonnerie de téléphone fixe par-ci, par-là ;
- les tapotements sur le clavier ;
- la table de ping-pong – très start-up cliché, quand même ;
- les bruits de pas pressés ;
- les verres d’eau qui se remplissent ;
- les mâchements de chips ;
- les fredonnements – vocaux ou sifflés…
Alors le site I Miss the Office est fait pour vous. Ne le mettez pas toute la journée, 1 heure par jour suffira. Si vous possédez une enceinte Bluetooth, optez pour ce dispositif, l’atmosphère n’en sera que plus réaliste.
I Miss the Office permet aussi de choisir le nombre de collègues que l’on veut à côté de soi (10 maximum). Vous pouvez aussi choisir de mettre l’accent sur certains bruits, en cliquant à différents endroits du plan 3D représentant l’espace.
Les bruits qui nous manquent et qu’on n’a malheureusement pas retrouvés sur le site :
- les fous rires et les engueulades ;
- les bribes de discussions bien françaises sur les gilets jaunes et la réforme des retraites (ô, temps lointains) ;
- les clics de souris ;
- le brouhaha qui enveloppe un départ général pour le déjeuner ;
- les blagues fatiguées et pourries du vendredi soir ;
- les SR et correcteurs qui soupirent parce qu’on fait trop de fautes de français (open spaces journalistiques seulement).
Il y a aussi des bruits qu’on est très contents de ne pas avoir retrouvés :
- les notifications Slack, Messenger et WhatsApp ;
- les discussions téléphoniques qui s’éternisent ;
- la musique forte ;
- l’alarme incendie qui se déclenche par inadvertance.